Après les présentations et les mesures, voyons ce que nous allons faire pousser sous ces 2 éclairages. Avec le titre du test, vous devez sans doute avoir deja une petite idée mais il reste une surprise.
Coté Carnivores
Quand on parle de carnivores, on a le choix en terme de genres. Il existe un grand nombre de plantes carnivores (Aldrovanda, Brocchinia, Byblis, Cephalotus, Darlingtonia, Dionaea, Drosera, Genlisea, Heliamphora, Nepenthes, Pinguicula, Sarracenia, Stylidium, Utricularia, Protocarnivores...)
Ici, on va faire appel à la fois aux cultivateurs (les boutiques Los Carnivoros, Ndl Carnivores et TerreAcrocs) pour des dons de graines mais on va aussi utiliser des graines que j'avais en stock dans mon frigo depuis 2 ans.
Nous aurons donc :
- ➡️ Drosera filiformis
- ➡️ Drosera Madagascarensis
- ➡️ Drosera pumila
- ➡️ Drosera natalensis
- ➡️ Drosera Rotundifolia
- ➡️ Dionees
- ➡️ Mix de Sarracenia 1
- ➡️ Mix de Sarracenia 2
- ➡️ Drosophylum (Quelques graines)
- ➡️ Darlingtonia (Quelques graines)
- ➡️ Ibicella Lutea (Quelques graines)
On essayera de repartir de la manière la plus homogène possible les graines ( à la pince), mais celles de drosera étant minuscules, on fera au mieux 🙂
Il a été décidé de tester 9 substrats (ou assimilés) différents :
- ➡️ Tourbe blonde
- ➡️ Tourbe blonde plus engrais de floraison
- ➡️ Tourbe blonde + GA3 (dosage 0,5 gramme par litre au premier arrosage)
- ➡️ Tourbe blonde + dôme en plastique
- ➡️ Sphaigne vivante
- ➡️ Sure-to-grow (substrat hydroponique)
- ➡️ Géotextile
- ➡️ Sable de Loire
- ➡️ Seramis (substrat pour orchidées et assimilées)
Chaque substrat sera placé dans un bac en plastique pour éviter tout échange de substrat. Chaque bac en plastique sera lui même équipé de grilles en bois pour créer 9 cases pour chaque genre de graines. Vu le faible nombre de graines de Drosophylum, Darlingtonia et Ibicella Lutea, ces graines seront semées dans la même case.
Le protocole est simple :
On garde chaque environnement humide par aspersion (presque de la brume pour éviter que les graines de drosera ne voguent entre les cases...) et on regarde à quelle vitesse chaque genre de carnivores germe et évolue au fil du temps.
Coté Piments
Ici, encore une fois, c'est la générosité des cultivateurs qui va faire ses preuves. La boutique Sco nous offre gracieusement 5 variétés de piments récoltées en 2022. Son créateur est egalement à l'origine du groupe Facebook Culture du Piment Fort en France - échanges et partages que je vous invite à rejoindre.
On aura donc :
- ➡️ Aji Fantasy
- ➡️ KSLS
- ➡️ Yellow monster
- ➡️ Hangjiao 9 - BIG BANG
- ➡️ Jalapeno
Pour chacun des deux espaces de test, il y aura 2 pots de 5 graines de chaque variété, disposées en croix, soit 20 graines en tout de chaque variété. Ils seront cultivés dans du AllMix classique, dans des pots de 10 cm x 10 cm.
On pourra ainsi comparer basiquement les différences de croissance entre les deux éclairages testés : noname (sans étiquette) provenant d'un marketplace grand public et la matériel de chez VGD. (Les autres pots sont ceux pour le blé dont on va parler ensuite.)
Coté Blé
Cette fois, on va tester une partie d'une théorie séculaire : la Lune aurait la capacité d'impacter négativement ou positivement les semis suivant les jours de semis et les phases de la Lune.
Je ne suis personnellement pas adepte de cette théorie, mais peut-être que la pratique va permettre de l'affirmer, à notre petit niveau.
Vérification préliminaire
La première chose à faire : vérifier auprès des adeptes que cette théorie est aussi valable pour les plantes cultivées en intérieur. Je me suis donc armé de mon Facebook Messenger pour contacter 4 groupes Facebook les plus "populaires" et leur poser la question de manière très basique :
Résultat des courses, je vous laisse voir par vous même pour être objectif :
Seul(e) le ou la responsable du groupe 'Vivre et jardiner avec la lune' à pris le temps de me répondre, avec une réponse, plus qu’ésotérique :
"l'influence et globale , sur les plantes à l'intérier comme à l'extérieur , sur les animaux et sur les humains ... un lien avec l'eau."
Je ne sais pas trop ce qu'on peut dire de ça, mais visiblement ça fonctionne. Les autres ont vu mon message mais n'ont pas pris le temps d' y répondre, ou pas pu, ou pas voulu... Au moment de la rédaction de cet article, j'ai relancé les 3 groupe qui n'ont pas répondu, on ne sait jamais.
Donc on part du postulat que ça fonctionne pour l'instant puisque que c'est l'avis majoritaire ?
Protocole
Pour valider cette théorie, on va faire quelque chose de simple :
On plante chaque jour 16 graines dans un pot, sous chacune des deux lampes, pendant 28 jours.
Tous les jours, on prend en photo les deux pots qui ont 10 jours exactement. A la fin, sans connaître les dates des semis, les adeptes de cette théorie (et les autres) doivent remettre dans l'ordre chronologique les semis en fonction des phases de la Lune dans lesquels ils ont été plantés. Ils auront à leur disposition les 28 photos sous Noname groupées ensemble et les 28 photos sous VGD qui seront groupées ensemble egalement.
Si la Lune a bien une influence visible, on devrait pouvoir la déduire des photos.
Pour cela, on utilise des pots de 7 cm x 7 cm, du blé à germer trouvable un peu partout et un terreau universel classique (les petits pots au fond sur la photo). L’étiquette blanche contient bien sûr l'identifiant de 1 à 28 et tous les pots sont mélangés. La position de chaque pots est la même sous les deux lampes.
Et la suite ?
Voila pour la présentation complète de notre test, en espérant avoir été clair et ne rien avoir oublié.
On se retrouve bientôt pour l’évolution de notre test et les premiers résultats, le blé sera sans doute le premier. : L'article est disponible ici