Après la présentation du panneau Yescom 255 , on passe aux choses sérieuses. Comme pour chaque test, avant de mettre les éclairages LED dans leurs emplacements définitifs, on en profite pour faire des mesures spécifiques. En l’occurrence, on a fait les relevés des cartes en PPFD (Si ce terme vous est étranger, la définition détaillée des PPFD se trouve ICI). On a egalement soumis chacun des candidats au wattmètre pour connaître leur consommation électrique.

 

Wattmètre

Le premier relevé à la portée d'à peu prés n'importe qui possédant un wattmètre à 10 euros est celui de la puissance consommée. Il s'agit de l’énergie qui est convertie en lumière mais aussi celle qui est convertie en chaleur. On l'a fait à partir d'un matériel de chez Voltcraft. 

On regarde egalement le facteur de puissance : le pourcentage d'énergie utilisée par un système électronique tel  que les lumières LED, les téléviseurs, les ordinateurs ou tout autre appareil électronique. Son échelle va de 0 à 1. Plus il est élevé et plus l'appareil utilise efficacement l’énergie.

Plus le facteur de puissance est bas, plus l’énergie est dissipée sous forme de chaleur, ce qui entraîne  la détérioration des materiels. Plus un luminaire LED a un facteur de puissance élevé, plus il sera efficace, plus sa durée de vie sera longue et plus votre achat sera rentable.

Yescom 255

On voit que sa puissance utilisée est de 34,71 watt pour chaque panneau Yescom. Quand on calcule ce qui est consommé; c'est U x I, soit Tension par courant : 243.4 *0 .288 = 70 watts. Soit 35 watts de perdus

Le facteur de puissance est en dessous de 0,5, c'est à dire que la moitié de la puissance qui est consommée n'est pas utilisée par le panneau. Je pense que c'est la première fois qu'on tombe sur un facteur de puissance si bas en testant du matériel.

 

VGD Racklight Lumia

Ici j'ai laissé branché les deux rails : chaque rail consomme donc 37 watts. Coté facteur de puissance, c'est sans commune mesure avec le panneau précédent, et une valeur de 0,91, ce qui le place dans le matériel de très bonne qualité de ce point de vue : peu d’énergie perdue par rapport à celle consommée.

Ici la puissance utilisée est de 238.2 * 0.339 = 80.74 watts soit 7,5 watts de perdu.

Relevés PPFD

Les PPFD, c'est simplement la quantité de lumière dans le spectre utile aux plantes, qui arrive sur un mètre carré de surface toutes les secondes. Plus le chiffre est élevé et plus le nombre de photons qui touchent le capteur est important. Cela permet de comparer des éclairages horticoles, contrairement aux lumens ou aux lux.

On a fait deux relevés, un à 40 cm, un à 60 cm. Ces valeurs étant réservées aux adhérents de notre site, je vous partage ici les graphiques de relevés à 40 cm uniquement.

Yescom 255

On y voit une luminosité forte à la verticale du panneau, mais son architecture fait qu'on perd rapidement dès qu'on s'en écarte. Au delà d'une dizaine de cm de l'aplomb, le flux tombe drastiquement. Il ne reste plus que 50 µmol/m2/s à 30 cm. On voit aussi que la suspension du panneau n'est pas tout à fait centrée, faute de supports non fournis.

VGD Racklight Lumia

Ici, les deux rails branchés,  un seul rail a été utilisé pour les mesures (l'autre étant caché pour ne pas fausser les mesures), l’éclairage est plus homogène, même si au centre de l'espace de test, le flux est moins important que sous l'autre panneau. On peut donc y cultiver une surface plus grande de semis, plus efficacement.

Observations

Avec une utilisation plus efficace de l’énergie fournie et une répartition plus homogène sur notre surface de test, les rails de chez VGD surpasse de loin son concurrent. La photo avec les deux drivers nous avait deja donné un bon indice sur la qualité des deux matériels.

 

A suivre : Les protocoles de test  !